J'avais déjà eu l'occasion d'entendre quelques notes de "Dreamer" (2004) un album d'Eliane Elias qui avait reçu de très belles critiques lors de sa sortie. Pratiquement sorti en même temps que l'album éponyme de Bebel Gilberto, c'est ce dernier qui avait alors reccueilli mes faveurs. Je suis depuis revenu sur Eliane Elias grâce à des circonstances amusantes. J'ai fait la connaissance de sa fille Amanda l'été dernier. Et lorsque les morceaux du puzzle se sont remis en place dans ma tête, j'ai connu un regain d'intérêt pour cette artiste (chanteuse, compositeur et pianiste - elle fut découverte par Vinicius de Moraes) de la scène brésilienne contemporaine.
La première chose qui m'avait frappé chez Elias était sa beauté, sans doute largement mise en avant sur les photos de ses albums. Au niveau visuel déjà, le charme opérait ! Ensuite, ce sont la rondeur des notes, la douceur de la voix, la sensualité du rythme. On oscille vraiment savamment entre la bossa nova et le jazz. La subtilité de ce son si moderne qui tire pourtant ses racines dans une musique teintée de folk locale est quasiment magique.
"Around The City" (2006), un des derniers albums en date, est un merveilleux voyage musical. Avec des reprises inattendues telles que "Jammin'" de Bob Marley ou des standard comme "Oye Como Va" de Tito Puente, Eliane Elias insère de vrais bijoux ciselés avec attention, de véritables ear candies comme "Running", "Around The City" ou "Segredos."
vendredi 22 février 2008
Eliane Elias
at
22:02
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire