lundi 29 août 2011

Will Young : Jealousy

Je n'arrive pas à croire que je n'ai jamais encore parlé ici de Will Young. Peu connu en France, Will est pourtant incontournable sur la scène pop britannique cette dernière décennie, depuis qu'il a été le premier gagnant de la franchise télévisée "Pop Idol", la "Nouvelle Star" originale, en 2001. Voyez d'ailleurs sa première audition sur Blame It On The Boogie, c'était loin d'être gagné d'avance.








En 2002, le premier album de Will Young, From Now On, est un début prometteur en terme de vente mais le jeune artiste cherche encore son positionnement. Les très belles reprises qu'il propose (Voir les vidéos plus haut de Light My Fire des Doors et The Long And Winding Road des Beatles avec son compère Gareth Gates) sont accompagnées de ballade très sucrées qui tentent de placer Young sur le créneau d'un crooner anglais à la Robbie Williams mais avec une production moins bien léchée...

Deux ans plus tard, Will Young revient avec Friday's Child. Un album beaucoup plus aventureux qui sera également numéro un des ventes et sera certifié 5 fois platine. Les singles Leave Right Now, Your Game et Friday's Child (vidéos ci-dessus) sont de belles collaborations artistiques et permettent de montrer une facette différente de l'artiste. Leave Right Now a été composé par Eg White qui a écrit pour Emiliana Torrini (Easy), Adele (Chasing Pavement) ou Duffy (Warwick Avenue). Pour l'anecdote, ce single a été repris par Pierrick Liliu en version rock et est devenu La Même Erreur, un titre prémonitoire. Sur les crédits de Your Game, on peut voir que Taio Cruz a participé à l'écriture de la chanson. Enfin, Friday's Child, composé par Dina Taylor a été remixé pour sa sortie single par Andy Cato de Groove Armada, le début d'une longue collaboration croisée avec Young.

Avec Keep On, en 2005, le chanteur affirme sa propre esthétique et affirme la création de son univers, il remise définitivement au placard son image de chanteur à minettes. Le clip très Top Gun de Switch It On surprend de nombreux fans. Les deux singles suivants All Time Love et Who I Am seront des ballades empreintes de mélancolie. A noter : le dernier titre de l'album, le très planant Home, a été composé par Nitin Sawhney, le chantre de la musique électronique aux fortes influences indienne.

En 2008, Will Young sort son quatrième album, Let It Go. Recevant un très bon accueil de la part des critiques, l'album est même comparé à Older de George Michael. Trois singles en sont extraits, plus haut apparaît le clip de Changes, composé avec Eg White. Certifié album de platine, Let It Go est cependant un album qui rencontre un peu moins de succès et les singles ont du mal à se placer dans les charts...

Après un best of (The Hits) en 2009 accompagné d'une tournée, Will Young s'associe avec le producteur Richard X pour la sortie de son nouvel opus, Echoes, dont est tiré Jealousy, le premier single sorti fin août 2011. Déjà 5ème des ventes, cet extrait montre une direction résolument plus électronique de Will Young, voire dance. Ce n'est pas la première incursion de l'artiste vers un son dancefloor puisque nombre de ses singles ont été l'occasion de remixes qui ont connu de belles rotations en club (par Fred Falke, Chris Lake, Moto Blanco, Dirty Vegas...).

dimanche 28 août 2011

Tatouages Belly Button

Ne me demandez pas comment je suis tombé sur le site Internet de Fabien Batista, un tatoueur de Perpignan ! Sans doute un lien Facebook qui devait traîner, je soupçonne une de mes amies...

Toujours est-il que bien que n'étant pas fan de tatouage de manière générale, ces créations-là ont retenu mon attention et le salon Belly Button fait partie des pages que "j'aime" sur le réseau social depuis un bon moment maintenant.


Le travail des couleurs me paraît tout à fait exceptionnel. Le violet et le vert clair (presque jaune) sont des couleurs que je n'avais jusqu'alors très peu remarquées dans l'art du tatouage... Les motifs, entre naïveté enfantine (nounours, Alice), influences nippones, street art plus gothique penchant vers le Tim Burton, font jouer les lignes avec les trames colorées avec talent.



Une vraie identité et je pourrais presque parler de coup de cœur en ce qui me concerne.


Site : www.bellybuttontattooshop.com

mercredi 24 août 2011

Dakimakura version garçons

Nul besoin d'être allé au Japon pour avoir une idée du foisonnement de déclinaisons des divers comportements plus ou moins sexuels ainsi que leur téléscopage avec l'univers "manga" des animés...


Si les sitcom américaines utilisent souvent le comique du "love pillow" et ont contribué à populariser la tendance, en France, à ma connaissance, ce phénomène reste beaucoup plus discret. Les dakimakura sont donc des oreillers à taille humaine sur lesquels sont imprimés des personnages, le plus souvent en petite tenue. Leurs propriétaires s'endorment en les serrant dans leur bras, telles des poupées (gonflables ?). Entretenir une relation platonique avec son héros(ïne) de dessin-animé préféré, voilà qui semble être une pratique des plus geeks.

Une chose reste surprenante, ce marché semble uniquement destiné aux hommes, comme si les femmes ou les jeunes filles (ou bien sûr encore les gays) ne pouvaient développer une obsession pour tel ou tel personnage issu de Naruto, One Piece ou autre série.

Voici un petit florilège de dakimakura masculin.